C’est le mail d’I. arrivé ce matin dans ma boîte et qui dit « je me demandais si tes mots avaient eu envie de parler de la Bruxelles de ce jour » qui me pousse à ouvrir un document vierge et à commencer des phrases sans tout à fait savoir ce que je voudrais qu’elles disent. Après janvier l’année dernière, après novembre, j’étais restée silencieuse longtemps, hébétée, et là j’ai cette sensation qu’il ne faut pas se laisser aller à ce vide des mots, qu’il ne faut pas rester trop de jours sans poésie parce que c’est ça qui nous tuerait.