Moi, j’ai cru que j’allais vivre et je suis toujours ici. Lorsque j’étais petit, ma mère m’appelait saint Thomas. « Heureux ceux qui croient sans voir », me répétait-elle à l’envi. Oui, mais ce que je vois, moi, c’est le monde, et j’ai besoin de ça pour croire. Chacun son truc. Tant que je le pourrai, je garderai les yeux ouverts.

La vie extraordinaire des gens ordinaires, Fabrice Colin.