de beaucoup de désir et d’un peu de peur

janvier
Je me réveille ce matin en pensant, c’est comme des poupées russes, un post dans un post dans un post, des morceaux d’écriture déjà datés voire périmés, des bouts de trucs, des fragments de choses, des tentatives interrompues.

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décembre
J’écris depuis ces jours d’entre-deux, d’entre-fêtes, depuis l’entre-lieux qu’est le train. Sur la table à côté de moi, il y a le thermos que j’ai offert à mon amoureux pour Noël et qui dit garçon d’à côthé (et ses yeux quand il l’a sorti de la boîte, aah) et nous faisons des tests depuis quelques jours pour voir combien de temps l’eau y reste chaude. Mais ici, ah oui ici, le thé a refroidi, trop de temps que je ne suis pas venue y décalquer la vie. C’est qu’à un moment, je n’ai plus su écrire, et puis quand j’ai eu réappris, tout petit à petit, j’ai eu l’impression qu’il était trop tard pour ces mots, que déjà il fallait passer à autre chose. Mais je me dépêtre avec les il faut, je m’y emmêle et ce sont des lassos, je tire sur les cordes, sur la corde et je fatigue, alors tant pis, je vous raconte un samedi matin de novembre comme vous (si vous êtes encore là ?) en avez déjà sans doute lus tant, et puis un peu autour, un peu après, pour pouvoir aller, en 2016, infiniment et résolument, de l’avant.

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